BIO
Pour bien photographier un sujet, il faut le regarder. Et pas seulement avec les yeux. Leslie Artamonow fait partie de ces personnes-là. Celles qui prennent le temps d’écouter, d’observer, de s’intéresser… Aux autres, bien sûr. Et du coup, à nous. À ce que nous expérimentons. À ce qui nous nourrit. Aux gestes que l’on pose. Aux objets qui nous accompagnent. Aux projets qui nous animent.
Depuis toute petite, Leslie a le goût des choses simples. Elle aime le fait-main et le fait-maison. Les textures naturelles et les matériaux bruts. Dans sa façon de vivre comme dans sa façon d’être, elle semble guidée par la sobriété, qu’elle résume comme « un mélange de minimalisme et d’émotions ». Ce qui la fascine : « l’engagement, la passion, la liberté de création. »
Former le regard
Très jeune, Leslie s’oriente vers un parcours artistique. Durant ses humanités, elle se familiarise à l’image. Ensuite, elle apprend la technique photographique à l’Institut Félicien Rops à Namur et enchaîne avec une formation au 75, école supérieur des arts de l’image, à Bruxelles, afin de « gagner en liberté et légèreté avec l’appareil ».
« Mes études ont formé mon regard », assure-t-elle. « Plus que la technique ou l’histoire de l’art, au 75, j’ai appris le langage photographique. J’y ai découvert comment travailler avec ma sensibilité, mes émotions, mes tripes. » Son choix de travail de fin d’études en atteste la rémanence du souvenir de sa mère, disparue quelques années plus tôt.
De (grand-)mère en fille
« Elle s’appelait Pascaline Rouet et était photographe professionnelle. Tout comme ma grand-mère, Mireille Robaye, connue à Charleroi pour son travail en studio ainsi que ses projets tels que les Gueules Noires – une série de portraits de mineurs à la sortie du charbonnage ! Quant à mon père et à mon grand-père, ils géraient le labo de développement photo. »
Leslie grandit entre les décors, les objectifs et les pellicules, s’imaginant poursuivre la tradition familiale. « Je me projetais un appareil photo à la main, sans avoir pourtant été formée à cela. » Son éducation au huitième art s’apparente davantage à de l’imprégnation qu’à de la transmission. Il s’agissait plus d’ouvrir le champ des possibles que d’entrer dans une case.
Capturer l’éphémère
Dans les cartons de son enfance, Leslie a retrouvé une planche de 24 vues illustrant le Carnaval de Charleroi. « Les clichés ont été pris à hauteur d’enfant », précise celle qui, trois décennies plus tard, continue à battre le pavé, dans la cité hennuyère, le jour du Mardi Gras, pour y capter l’effervescence de la fête, les émotions des participants, une histoire qui se réinvente et se conjugue à tous les temps.
« Prendre une photo, c’est revenir à l’essentiel ! À un instant. À ce qui vibre en nous. À ce qui nous fait vibrer. À cet éphémère qui, une fois capturé, peut alors s’inscrire dans la durée. Photographier, c’est laisser une trace. Penser à l’histoire, à la transmission, au souvenir. »
RÉFÉRENCES
ILS NOUS FONT CONFIANCE :
Charles Kaisin, designer
« Leslie réalise les captations vidéos de mes dîners surréalistes. Elle a cette capacité de comprendre mon univers et de le transmettre avec beaucoup de justesse et de poésie. Elle cerne très vite les éléments forts pour les révéler d’autant mieux dans son montage. On l’adore ! »
Mauro Cataldo, directeur de création et artistique des Dirty Monitor
« Leslie fait partie du collectif Dirty Monitor depuis toujours. Nous entretenons une belle complicité artistique. On échange régulièrement des conseils, des musiques… Quand j’ai besoin d’images ou de vidéos, je fais appel à elle. Je me fie à son regard critique et à sa sensibilité artistique. Elle apporte à nos images de mapping, souvent très graphiques et monumentales, une dimension plus humaine et poétique. »
Caroline Dehon, chargée de productions chez Dreamwall Media Solutions
« Je connais Leslie de longue date, son travail m’a toujours fascinée. En 2019, pour la réalisation d’un film à l’occasion des 30 ans de Thy-Marcinelle, il semblait évident que Dreamwall/Keywall fasse appel à elle, en tant que cadreuse carolo, pour s’immerger dans ce décor insoupçonné au cœur de Charleroi, et refléter le savoir-faire de cette entreprise à la renommée internationale. Le résultat ? C’est l’œil de la photographe qui parle. Chaque image nous raconte quelque chose. Chaque détail est sublimé. »
Jean-Michel Van den Eeyden, directeur général et artistique du Théâtre de L’Ancre
« Si l’équipe de L’Ancre collabore avec Leslie saison après saison, c’est pour la qualité de ses photos : il y a quelque chose d’assez brute et en même temps, d’hyper précis dans ses visuels ! On reconnaît tout de suite sa patte, sans que cela ne dénature le travail du metteur en scène ou de l’artiste. Elle a ce talent de parvenir à fidèlement restituer l’ADN d’un spectacle. Ses plus grandes forces ? Sa faculté à capter l’instant et sa maîtrise de la lumière. »
Isabelle Cadot, co-fondatrice du family store Wonderfriends
« Collaborer avec Leslie nous semble évident, à Caroline, mon associée, et moi, pour plein de raisons. On partage plein d’atomes crochus avec elle. On apprécie sa personnalité solaire,
son look graphique qu’on n’oublie pas, son rire qui résonne longtemps. Au niveau du travail, elle est hyper pro et on lui fait entièrement confiance. Pas besoin de lui détailler ce que l’on désire, elle connaît nos besoins et surtout, son métier. Qu’il s’agisse de close-up de produits, de plans larges de la boutique, de portraits de nous…, on peut vraiment se fier à son œil. Lors de notre traditionnel shooting de la fête des mères, on la voit « diriger » les familles d’une main de fer dans un gant de velours, se voulant précise dans ses conseils de pose, mais aussi drôle et rassurante. Elle fait clairement partie de notre cercle de wonder friends ! »
Caroline Salingros
« Comme je prends souvent les photos de famille, je suis rarement dessus. Et à la longue, je trouvais dommage de ne pas avoir de belles images de nous quatre réunis – mon amoureux, les enfants et moi. J’avais vu passer des photos de portraits de Leslie et j’avais beaucoup aimé leur côté sans chichi, très pur. Pas de maquillage, pas de décor, pas d’accessoire sophistiqué, les gens étaient mis en valeur dans la simplicité. Nous avons contacté Leslie et ensemble, nous avons cherché un lieu correspondant à notre envie de nature. Pourquoi pas une carrière, près de chez nous ? Le jour J, on s’y est retrouvés pour une balade. Leslie nous a quelque peu guidé pour les premières prises de vue et après, on ne remarquait plus l’appareil. On n’a pas senti qu’elle travaillait, on a passé un super moment. Et je suis vraiment ravie du résultat. Son regard est unique. »
Ecaterina Tescari
« Une série de photos d’Elliot, mon bébé, de mon amoureux et de moi, dans notre cocon ! Avec des vêtements et décors différents afin de varier les prises de vue. De la décontraction et de la bonne humeur qui se lit sur nos visages. Des échanges sympas et spontanés avec Leslie. Je ne pouvais pas rêver mieux comme shooting. Je l’ai d’ailleurs partagé avec mes proches et je compte le faire imprimer sous forme de petit livre qui matérialisera cette chouette période de notre vie. »
Pour bien photographier un sujet, il faut le regarder. Et pas seulement avec les yeux. Leslie Artamonow fait partie de ces personnes-là. Celles qui prennent le temps d’écouter, d’observer, de s’intéresser… Aux autres, bien sûr. Et du coup, à nous. À ce que nous expérimentons. À ce qui nous nourrit. Aux gestes que l’on pose. Aux objets qui nous accompagnent. Aux projets qui nous animent.
Depuis toute petite, Leslie a le goût des choses simples. Elle aime le fait-main et le fait-maison. Les textures naturelles et les matériaux bruts. Dans sa façon de vivre comme dans sa façon d’être, elle semble guidée par la sobriété, qu’elle résume comme « un mélange de minimalisme et d’émotions ». Ce qui la fascine : « l’engagement, la passion, la liberté de création. »
Former le regard
Très jeune, Leslie s’oriente vers un parcours artistique. Durant ses humanités, elle se familiarise à l’image. Ensuite, elle apprend la technique photographique à l’Institut Félicien Rops à Namur et enchaîne avec une formation au 75, école supérieur des arts de l’image, à Bruxelles, afin de « gagner en liberté et légèreté avec l’appareil ».
« Mes études ont formé mon regard », assure-t-elle. « Plus que la technique ou l’histoire de l’art, au 75, j’ai appris le langage photographique. J’y ai découvert comment travailler avec ma sensibilité, mes émotions, mes tripes. » Son choix de travail de fin d’études en atteste la rémanence du souvenir de sa mère, disparue quelques années plus tôt.
De (grand-)mère en fille
« Elle s’appelait Pascaline Rouet et était photographe professionnelle. Tout comme ma grand-mère, Mireille Robaye, connue à Charleroi pour son travail en studio ainsi que ses projets tels que les Gueules Noires – une série de portraits de mineurs à la sortie du charbonnage ! Quant à mon père et à mon grand-père, ils géraient le labo de développement photo. »
Leslie grandit entre les décors, les objectifs et les pellicules, s’imaginant poursuivre la tradition familiale. « Je me projetais un appareil photo à la main, sans avoir pourtant été formée à cela. » Son éducation au huitième art s’apparente davantage à de l’imprégnation qu’à de la transmission. Il s’agissait plus d’ouvrir le champ des possibles que d’entrer dans une case.
Capturer l’éphémère
Dans les cartons de son enfance, Leslie a retrouvé une planche de 24 vues illustrant le Carnaval de Charleroi. « Les clichés ont été pris à hauteur d’enfant », précise celle qui, trois décennies plus tard, continue à battre le pavé, dans la cité hennuyère, le jour du Mardi Gras, pour y capter l’effervescence de la fête, les émotions des participants, une histoire qui se réinvente et se conjugue à tous les temps.
« Prendre une photo, c’est revenir à l’essentiel ! À un instant. À ce qui vibre en nous. À ce qui nous fait vibrer. À cet éphémère qui, une fois capturé, peut alors s’inscrire dans la durée. Photographier, c’est laisser une trace. Penser à l’histoire, à la transmission, au souvenir. »
RÉFÉRENCES
ILS NOUS FONT CONFIANCE :
Charles Kaisin, designer
« Leslie réalise les captations vidéos de mes dîners surréalistes. Elle a cette capacité de comprendre mon univers et de le transmettre avec beaucoup de justesse et de poésie. Elle cerne très vite les éléments forts pour les révéler d’autant mieux dans son montage. On l’adore ! »
Mauro Cataldo, directeur de création et artistique des Dirty Monitor
« Leslie fait partie du collectif Dirty Monitor depuis toujours. Nous entretenons une belle complicité artistique. On échange régulièrement des conseils, des musiques… Quand j’ai besoin d’images ou de vidéos, je fais appel à elle. Je me fie à son regard critique et à sa sensibilité artistique. Elle apporte à nos images de mapping, souvent très graphiques et monumentales, une dimension plus humaine et poétique. »
Caroline Dehon, chargée de productions chez Dreamwall Media Solutions
« Je connais Leslie de longue date, son travail m’a toujours fascinée. En 2019, pour la réalisation d’un film à l’occasion des 30 ans de Thy-Marcinelle, il semblait évident que Dreamwall/Keywall fasse appel à elle, en tant que cadreuse carolo, pour s’immerger dans ce décor insoupçonné au cœur de Charleroi, et refléter le savoir-faire de cette entreprise à la renommée internationale. Le résultat ? C’est l’œil de la photographe qui parle. Chaque image nous raconte quelque chose. Chaque détail est sublimé. »
Jean-Michel Van den Eeyden, directeur général et artistique du Théâtre de L’Ancre
« Si l’équipe de L’Ancre collabore avec Leslie saison après saison, c’est pour la qualité de ses photos : il y a quelque chose d’assez brute et en même temps, d’hyper précis dans ses visuels ! On reconnaît tout de suite sa patte, sans que cela ne dénature le travail du metteur en scène ou de l’artiste. Elle a ce talent de parvenir à fidèlement restituer l’ADN d’un spectacle. Ses plus grandes forces ? Sa faculté à capter l’instant et sa maîtrise de la lumière. »
Isabelle Cadot, co-fondatrice du family store Wonderfriends
« Collaborer avec Leslie nous semble évident, à Caroline, mon associée, et moi, pour plein de raisons. On partage plein d’atomes crochus avec elle. On apprécie sa personnalité solaire,
son look graphique qu’on n’oublie pas, son rire qui résonne longtemps. Au niveau du travail, elle est hyper pro et on lui fait entièrement confiance. Pas besoin de lui détailler ce que l’on désire, elle connaît nos besoins et surtout, son métier. Qu’il s’agisse de close-up de produits, de plans larges de la boutique, de portraits de nous…, on peut vraiment se fier à son œil. Lors de notre traditionnel shooting de la fête des mères, on la voit « diriger » les familles d’une main de fer dans un gant de velours, se voulant précise dans ses conseils de pose, mais aussi drôle et rassurante. Elle fait clairement partie de notre cercle de wonder friends ! »
Caroline Salingros
« Comme je prends souvent les photos de famille, je suis rarement dessus. Et à la longue, je trouvais dommage de ne pas avoir de belles images de nous quatre réunis – mon amoureux, les enfants et moi. J’avais vu passer des photos de portraits de Leslie et j’avais beaucoup aimé leur côté sans chichi, très pur. Pas de maquillage, pas de décor, pas d’accessoire sophistiqué, les gens étaient mis en valeur dans la simplicité. Nous avons contacté Leslie et ensemble, nous avons cherché un lieu correspondant à notre envie de nature. Pourquoi pas une carrière, près de chez nous ? Le jour J, on s’y est retrouvés pour une balade. Leslie nous a quelque peu guidé pour les premières prises de vue et après, on ne remarquait plus l’appareil. On n’a pas senti qu’elle travaillait, on a passé un super moment. Et je suis vraiment ravie du résultat. Son regard est unique. »
Ecaterina Tescari
« Une série de photos d’Elliot, mon bébé, de mon amoureux et de moi, dans notre cocon ! Avec des vêtements et décors différents afin de varier les prises de vue. De la décontraction et de la bonne humeur qui se lit sur nos visages. Des échanges sympas et spontanés avec Leslie. Je ne pouvais pas rêver mieux comme shooting. Je l’ai d’ailleurs partagé avec mes proches et je compte le faire imprimer sous forme de petit livre qui matérialisera cette chouette période de notre vie. »